Pourquoi s’en prend-t-on toujours aux plus gentils …

Pourquoi s’en prend-t-on toujours aux plus gentils et pourquoi pour ces personnes-là, en particulier, le regard des autres est si important pour eux ?

Je pense que la réponse est dans la question.

Parce que ces gens  « gentils » s’inquiètent pour les autres et comme les autres savent comment ils fonctionnent, ils en profitent.

Apparemment, çà les amuse d’avoir cette emprise sur nous.

Ils savent que çà nous touche toutes ces petites remarques piquantes, ces commentaires désobligeants et même parfois blessants.

Par contre, n’essayez pas de faire la même chose car eux, ne le supporteraient pas.

C’est bizarre, il trouve çà normal que nous devons supporter çà.

Par contre, çà les insupporte quand on essaye de se comporter comme eux.

Certains, même, sont  vexés, et nous reproche de ne pas avoir d’humour ou de second degré.

Et ce comportement, on le retrouve dans tous les domaines confondus.

On les reconnaît assez vite « les bonnes poires », car c’est toujours les premiers à mettre la main à la pâte et à proposer leurs aides.

Même quand la demande n’a pas encore été formulé.

Je me rends vraiment compte qu’être gentil ne doit pas forcément rimé avec non-respect, se laisser faire et ne pas dire non.

Je pense que c’est aussi les gens, qui n’ont pas confiance en eux, qui débordent de gentillesse envers les autres.

Car inconsciemment, ils sont en demande d’amour et de reconnaissance.

Et pour eux, ce besoin ne peut être comblé que par les autres.

Mais c’est là où ils se trompent, il faut d’abord s’aimer soi-même avant d’attendre que les gens nous aiment.

C’est en se faisant respecter et en apprenant à dire non gentiment que l’on se respecte soi-même.

Ce n’est pas pour autant que l’on n’a pas besoin les uns des autres.

Mais à ce moment-là, l’opinion des autres devient secondaire.

On apprend à se connaître d’abord soi-même.

La gentillesse peut être mise aussi à contribution pour une noble cause.

Si on aime vraiment aider les autres, on peut devenir bénévole ou faire quelque chose pour arrêter toutes les injustices qui se passent sous nos yeux.

Il faut se dire qu’on ne pourra jamais contenter tout le monde.

Il y en aura toujours pour dire que çà sert à rien ou que ce n’est pas ce qu’il faut faire ou même que ce n’est pas nous tout seul qui allons changer les choses ou le monde.

Mais si tout le monde pense comme çà, c’est clair que çà n’avancera pas.

Chacun doit faire son propre chemin, ses propres expériences, pour savoir où il veut aller dans la vie.

Le chemin de l’un ne sera pas forcément le même que les autres.

Çà ne doit pas nous prendre la tête outre-mesure ce que pensent les autres.

On doit faire sa vie comme on l’entend même si ce n’est pas la faire comme tout le monde.

J’adore cette phrase d’Irving Berlin « La vie c’est 10% ce que vous en faîtes et 90% votre façon de la prendre ».

Donc prenons-la positivement et avec légèreté en n’ayant aucun regret.

Ce serait triste de regretter de n’avoir pas fait une chose qui vous passionne, juste parce que votre entourage ne comprendrait pas.

Apprenez à vivre pour vous et pas pour les autres et vous verrez qu’on vous respectera plus.

L’image que les autres ont de nous et celle qu’on leur renvoie.

Il ne tient qu’à nous de leur montrer notre « vrai » nous.

Ce n’est pas égoïste de parler comme çà, c’est en apprenant à se respecter soi-même que l’on pourra vraiment être bien avec les autres.

Car inconsciemment, quand on laisse les personnes mal se comporter avec nous, c’est parce qu’à la base, on a déjà une mauvaise opinion de soi-même.

En changeant çà, on établira une nouvelle relation faite de respect mutuel.

Et même si en faisant çà, ils ne comprennent pas votre façon d’être, s’ils vous critiquent, ce n’est pas spécialement par méchanceté gratuite.

Mais c’est aussi parce qu’ils ont peur pour vous mais qu’ils n’ont pas la bonne manière de vous le dire.

Soyez juste patient, laissez-leur le temps de s’y faire et de comprendre.

C’est juste la peur de l’inconnu, du non-conventionnel…

Comme dirait William Hazlitt « Le préjugé est l’enfant de l’ignorance ».

 

(Rédigée par Julie Harzé).

 

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