J’ai contacté Chris Montclar, l’auteur du livre « La santé retrouvée ».
J’ai adoré son livre et je voulais le faire partager au plus grand nombre
J: Peux-tu m’expliquer ton parcours ?
C.M: Lorsque j’étais enfant, j’ai été éduqué avec une alimentation fortement dénaturée, comme la plupart des personnes de ma génération, et hélas celles qui ont suivi bien plus encore. En effet, l’alimentation industrielle a commencé à poindre le bout de son nez à partir des années 1960. La grande distribution a commencé à se développer en 1963 en France. Etant né en 1967, mes parents consommaient déjà ce genre de produits fortement dénaturés, et bien entendu avec eux leurs enfants. La plupart des personnes, même si cela à créé des tensions avec les petits commerçants, s’extasiait d’une telle abondance de produits disponibles à portée de main pour un prix si avantageux. Peu de monde a regardé alors à l’époque l’envers du décor de cette forme de production désastreuse pour l’environnement et la santé.
Élevé avec une abondance de lait, de fromage, de charcuterie, de viande rouge, de sucre blanc, céréales blanches, etc., il est évident que les maladies éliminatoires ont parcouru toute ma jeunesse. Et d’ailleurs, lorsque l’on regarde l’état de santé des enfants aujourd’hui, cela devient encore plus préoccupant que pendant ma génération, avec une explosion de l’obésité, des cancers et de toutes les pathologies inflammatoires qui touchent un nombre grandissant d’enfants. La précocité des maladies qui survenait à l’âge adulte, est en effet maintenant de plus en plus courante chez les jeunes. La faute à toute cette masse de produits toxiques et dénaturés que vend la grande distribution, mais également toutes les chaînes de restauration rapide. C’est accessible partout et abordable, mais le prix à payer pour la planète et sa propre santé est tout simplement désastreux.
Lorsque je devins un jeune adulte, franchement ma santé était défaillante. Mais un dégoût de plus en plus prononcé survint avec la viande. Derrière le steak, il y avait l’animal, et derrière ce dernier une grande souffrance. Vers l’âge de 26 ans, je fus naturellement « guidé » vers des ouvrages à connotation philosophique et spirituelle qui achevèrent de me convaincre de tourner le dos à l’alimentation carnée pour devenir végétarien. Cette transition me sauva la vie, mais à l’époque, comme la plupart des végétariens, je me jetais sur le fromage, ce qui n’était pas une très bonne idée. Lorsque l’on a été éduqué (alimentairement) avec des goûts très prononcés, ce n’est pas si simple de s’en extraire, et d’autant plus lorsque l’on est assez isolé dans sa démarche. Seule la conscientisation progressive de la grande valeur de son corps, du respect des animaux et de la nature apporte son lot de réflexions qui devient alors plus fort que l’attrait de ses papilles gustatives.
Ma santé s’améliora grandement, mais ce ne fut qu’une douzaine d’années plus tard, que je tournais la page du végétarisme pour devenir végétalien, en découvrant le livre de Georges Ohsawa (le Zen macrobiotique). Il est nécessaire de comprendre qu’à l’époque, la littérature sur ce sujet était très mince et les végétariens étaient pointés du doigt et bien peu considérés. Ce livre fut pour moi une révélation et me permit d’améliorer encore ma santé et celles de mes proches, parfois de façon spectaculaire pour certaines pathologies.
J: Qu’est-ce qui t’a poussé à vouloir faire ce livre ?
C.M: J’ai pu tristement constater, à travers plus de 20 ans de recul et d’observations, les effets désastreux de l’alimentation industrielle sur mon entourage et mes amis. Mon père fut emporté à l’âge de 66 ans par un cancer des organes digestifs, dont les métastases s’étaient installées dans l’estomac, le pancréas et le foie. Les médecins ne lui donnaient qu’un mois à vivre, tellement son cas était désespéré. Refusant la chimio, il accepta mes modestes conseils. Son cancer régressa légèrement, et il n’eut aucune douleur, ce qui est très rare dans ce type de cancer. Mais le régime que je lui conseillais était très rigoureux, aucune possibilité de faire autrement, vu son état physique, et il le vivait difficilement. Etant un épicurien, cette restriction améliora sa santé physique, mais pas nécessairement morale. Et si l’on n’arrive pas à conscientiser la grande valeur de son corps et les efforts que l’on doit consentir en compensation d’une conduite irrespectueuse de ce dernier, si cette démarche, certes difficile, mais indispensable, n’est pas de mise, le dépérissement intérieur ne peut que s’ensuivre. Je me rappelle parfaitement son discours, un an après avoir suivi ce régime, à savoir qu’il en avait assez de continuer ainsi, et quinze jours après, il n’était plus sur Terre. Mais avoir vécu un an sans douleurs au lieu d’un mois, vu son état, est déjà un exploit en soi. Mon père était une personne qui avait beaucoup de caractère, mais à côté de cela je lui reconnais une grande générosité, beaucoup de cœur avec ses proches et ses amis, mais cela ne lui empêcha pas hélas de récolter la moisson d’une vie trop tournée vers la satisfaction de ses sens extérieurs, au détriment d’une intériorisation qui lui aurait été certainement plus salutaire.
Ma chère maman quitta cette Terre quelques années après, emportée elle aussi par une maladie provoquée par l’excès d’une alimentation industrielle mortifère. Ma mère était une merveilleuse personne, d’une grande douceur et très poétique.
Moi-même, il y a de cela de nombreuses années, j’eus quelques soucis de santé qui m’ont amenés à faire une franche transition vers le végétalisme, appuyé de plus par la prise de conscience du traitement inadmissible des animaux d’élevage.
Ce livre est donc le résultat de mes propres expériences, de mon souhait de transmettre à celui ou celle qui le veut des informations qui me paraissent absolument essentielles afin de se défaire de cet empoisonnement mental et physique de ce que nos sociétés dites modernes proposent en termes d’alimentation, mais également de sa façon de vivre sa vie. Je propose simplement de sortir de cette mise en esclavage voulu par tout un système bien rodé qui profite à une poignée au détriment d’une majorité. C’est pour cela que cet ouvrage est bien plus qu’un recueil de conseils sur l’alimentation. C’est plutôt une façon de considérer sa précieuse existence, et de la préserver de ce bourrage de crâne abêtissant, il faut bien le dire, que proposent nos sociétés occidentales.
J: Comment as-tu récolté toutes ces informations ?
C.M: Internet est une manne aujourd’hui en matière d’informations sérieuses (il faut trier et recouper bien entendu, car on trouve de tout). Les écrits de cet ouvrage sont donc surtout le fruit de ma propre expérimentation et recherches personnelles, de mon observation sérieuse des dégâts de l’alimentation moderne et du style de vie sur un large panel de personnes (proches, amis, relations, etc.). C’est également une compilation d’études tout à fait sérieuses et vérifiables sur un ensemble vaste de sujets : alimentation bien entendu qui est plus de ma partie, c’est donc l’un des sujets principaux, mais également la dénonciation d’une société qui propose une approche dans la façon de se soigner et de vivre absolument discutable.
D’autres sujets d’importance sont ainsi abordés : les cosmétiques, les produits dangereux à fuir, la face cachée des vaccins, un dossier-vérité sur le cancer, une liste inédite de remèdes naturels puissants, un dossier complet sur les ondes électromagnétiques et leurs dangers, beaucoup d’articles chocs sur la réalité des industries alimentaires ou autres lobbies et leurs manipulations décryptées sur les populations, etc. Ce ne sont que quelques exemples de cet ouvrage, car la liste serait très longue, le tout dans une écriture fluide, facile à comprendre et accessible à tous. Je pense sincèrement que lire ce livre, en dehors de toute autre considération, qui s’appuie sur une réalité scientifique extrêmement rigoureuse et sérieuse, tout en conservant une dimension philosophique, c’est réellement s’éveiller à un nouveau monde, s’affranchir du mensonge, et retrouver ainsi toute sa dignité d’être humain. Je ne suis bien entendu qu’un artisan de l’information dissidente, parmi d’autres qui suivent cette démarche salutaire, en proposant donc une nouvelle façon d’aborder son existence et de la vivre pleinement, en étant plus heureux et ainsi en rendant également son entourage heureux !
J: Pourquoi était-il différent de tes précédents ouvrages ?
C.M: La plupart de mes ouvrages sont philosophiques et spirituels, et proposent d’aborder son existence d’une façon nouvelle, en se débarrassant de ses concepts enfermant et limitant. Je pense par exemple aux livres : « Les clés de ta Libération – Tome 1 et 2 » ou encore « Secrets d’une Vie réussie ». Mais la Santé est une composante essentielle du bonheur, donc cet ouvrage sur la Santé est finalement une suite logique à mes ouvrages précédents. On ne peut en effet espérer être heureux et joyeux en étant malade. La santé, c’est une alchimie délicate entre se nourrir sainement, mais également « coller » aux Lois de la Nature et de sa propre Nature intérieure ! L’équilibre ne provient que d’une voie qui emprunte le milieu entre deux extrêmes. La Santé, c’est ainsi une compréhension des mécanismes de l’existence, tout en observant en parallèle une alimentation saine et une activité physique indispensable. Tout un programme qu’il convient de retrouver progressivement dans son existence si l’on souhaite être heureux !
J: Quelle(s) rencontre(s) as-tu faites et qui ont été déterminantes pour ce livre ?
C.M: Je n’ai pas fait de rencontres particulières qui m’ont amené à faire cette démarche qui fut très personnelle, et qui finalement a été le résultat de mes observations des méfaits de l’alimentation industrielle et de la façon de vivre du monde occidental.
J:Y-a-t-il d’autres livres dans ce style-là que tu comptes publier ?
C.M: Ce livre de 600 pages est assez complet et très actuel, et donc pour l’instant je n’ai pas de projets immédiats, même si le sujet reste vaste. Cela viendra peut-être plus tard, mais par contre j’ai le projet d’écrire un troisième livre de recettes gastronomiques végétaliennes avec ma chère fille Flora, qui a aujourd’hui une démarche similaire en termes de respect de la vie animale, de l’environnement, et de sa propre santé.
Mon nouvel article sur l'auteur de "La santé retrouvée" Chris Montclar
Posté par Blog de Ju sur mardi 3 novembre 2015
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