Je n’écris pas pour que çà devienne un livre ou quoique soit mais je me rends compte que j’arrive à faire passer un message ou des messages plus facilement en écrivant qu’en parlant.

Dans «  Conversation avec Dieu » de Neale Donald Walsch, on nous explique bien que la parole est la dernière façon de communiquer quand tout le reste n’a pas marché.

Le faire d’écrire ce que l’on ressent, aide à dire les choses que l’on a sur le cœur le plus pur possible car dans l’écrit, il n’y a aucune intonation.

Depuis que je suis avec mon mari, au commencement de notre relation, nous avons eu des débuts difficiles mais c’est grâce à çà que l’on a réussi à communiquer autrement.

Lui qui n’avait jamais écrit de lettres.

Dès qu’il avait quelque chose sur le cœur et que l’on sentait que c’était  trop difficile de se parler, il m’écrivait.

A ce jour, j’en ai  à peu près entre quarante et cinquante de sa part.

Celà nous a vraiment rapprochés car il m’avait dit qu’il était quelqu’un qui n’arrivait pas à dire ses émotions à voix haute.

Mais  il s’est rendu compte que çà arrivait tout seul quand il se mettait à écrire.

A chaque fois que je les relis, je sens réellement que les mots  viennent du plus profond de son cœur.

Toutes les expériences dites «  malheureuses », nous ont apporté énormément dans la vie et nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd’hui si nous n’étions pas passés par tout çà.

Je ne me rendrais pas compte de tout le bonheur que j’ai autour de moi si je n’avais pas connu le contraire avant.

Je n’aurais pas rencontré des personnes qui ont changé ma vie comme Noëlle.

Elle m’a fait comprendre que j’étais une personne à part entière qui n’a pas besoin de l’opinion des autres pour savoir ce qu’elle veut au plus profond d’elle-même.

Ces gens qui m’ont montré que la médecine naturelle est la médecine de demain, pas dans le futur à proprement parlé, car de tout temps, beaucoup de personnes se sont soignés  naturellement.

Mais toutes ces personnes que j’ai rencontré, m’ont aidé à voir réellement ce que j’avais envie de faire au plus profond de moi.

Je me suis inscrite à une formation à distance en naturopathie, un peu par curiosité.

Mais quand j’ai reçu le cours, je me suis retrouvée.

Et c’est là, que je me suis rendue compte que j’avais trouvé ce que je voulais vraiment faire depuis tant d’années.

J’ai été employée de banque et à l’instant, où je vous parle, je suis en arrêt pour cause de burn out.

Mais même si je sais maintenant que c’est la naturopathie que je souhaite faire, je ne dénigre pas pour autant mon boulot car il m’a apporté énormément.

Donc même si au début, j’en voulais à la terre entière.

Chaque expérience est là pour nous faire grandir et nous rapprocher toujours un peu plus de ce que nous sommes et nous voulons réellement.

Je n’aurais pas eu la chance inouïe d’avoir rencontré mon mari et de l’avoir  laissé entrer dans ma vie, si je n’avais peu eu des expériences affectives douloureuses avant lui.

Donc je pense que dans n’importe quelle relation quel qu’elle soit, chacun de nous apporte quelque chose à l’autre qui l’aide à grandir.

Je sais que j’ai toujours adoré lire mais je prenais plus çà comme un passe-temps.

Maintenant, je me rends compte que toutes ces lectures m’ont aidé, au fur et à mesure, à voir le monde et la vie que je voulais tout au fond de moi, sans vraiment le voir et le comprendre à ce moment-là.

Je pense que même si pour l’instant tout le monde ne le pensera peut être pas.

Tout au fond d’eux, chacun aspire à un monde merveilleux où tout le monde a sa place et ne prends pas celle d’un autre.

Un livre que j’ai adoré, qui est autant pour les enfants que pour les adultes, est le Conte des Chaudoudoux de Claude Steiner.

Ce livre explique que l’amour est illimité et qu’il y en assez pour tout le monde quel qu’il soit.

Mais que la peur de ne pas avoir de l’amour fait que les gens sont devenus froids et distants de peur de donner trop d’amour à certaines personnes et d’en manquer pour pouvoir en donner à leurs proches.

Hors la peur est illusoire, la peur est ce qui empêche ce monde actuellement d’être vraiment ce qu’il est.

Et même parfois on a peur de quelque chose  mais on ne s’est plus vraiment pourquoi.

J’étais dans ce cas de figure-là, mais je me suis rendue compte que notre pensée est créatrice du monde dans lequel on vit.

Et si tout le monde pensait avec amour et non avec peur, le monde changerait de lui-même.

Il suffirait que tout le monde le comprend et y croit pour que tout change, c’est peut être çà le Grand Evénement ou le Grand Changement dont on nous parle.

Je sais qu’il y aura des sceptiques, énormément même.

Et chacun de nous l’a été à un moment ou un autre, avant de se rendre compte de ce qu’on appelle  la loi d’Abondance : « Pense positif, et tout ce qui est bon arrivera, pense le contraire et tu resteras tapie dans la peur ».

Mais chacun de nous  doit faire ses propres expériences pour se rendre compte de qu’il veut ou de ce qu’il ne veut plus.

Comment se rendre compte de ce que l’on veut quand on n’a pas connu son opposé ?

Comment se rendre compte de la chance qu’on a quand on n’a pas connu la malchance avant ?

Je m’étonne moi-même d’écrire çà car j’étais plus le genre de personne à s’apitoyer sur son sort qu’à essayer de changer les choses.

Combien  d’entre nous n’attendent  pas que tout lui tombe dans le bec tout cuit ? Mais alors qu’aurait-on appris si on restait comme çà sans rien faire alors que la colère gronde en nous ?

Les sentiments, que l’on éprouve, sont là aussi pour nous apprendre des choses et pour mieux nous connaître nous –mêmes et comme çà savoir où sont nos limites.

Car nous ne devons pas tout faire tout seul, c’est à ce moment-là que l’on se rend compte que l’on est rien sans les autres.

Celà ne veut pas dire qu’il faut laisser les autres choisir à votre place.

Cà veut juste dire que nous sommes tous là pour nous épauler, nous soutenir et nous rendre compte que l’Amour est la force la plus forte au monde.

Je voulais juste faire une parenthèse concernant le mal où ce qu’on appelle aussi  entités négatives.

Je souhaitais aussi en parler car avant, je pensais aussi que tout ce qui nous arrivait à nous ou à ce monde, était sans doute dû à des gens ou des entités qui nous voulaient du mal.

Mais je ne le crois plus à présent, je pense que c’est plus notre mental ou l’égo ou l’inconscient collectif ou la société peu importe comment on la nomme.

Qui nous a fait croire que si on pensait négativement, c’était parce que nous ne savions pas réfléchir ou penser de nous-mêmes et que nous avions besoin de quelqu’un d’autre pour penser à notre place.

Chacun a sa place à part égale et ni l’un ou l’autre est au-dessus, on est tous égaux quelque soit notre travail, notre mode de vie, notre nationalité, notre couleur de peau et même notre langue.

Car comme on dit si bien, l’Amour est le langage universel.

Donc pour moi, le bien et le mal ne font qu’un, si nous n’avions pas connu le mal, nous ne serions pas ce qu’est le Bien et inversèment.

Chacun doit respecter les autres, personne ne doit juger ou critiquer l’autre car il ne sait pas par quoi il est passé pour être comme il est à présent.

Moi aussi, je critiquais beaucoup mais après quand on creuse un peu, on se rend compte pourquoi à un moment donné, cette personne a mis cette carapace-là.

Comme dirait un ami à moi : « Il n’y a pas de gens méchants, il y a juste des gens qui, à un moment donné, ont pris une mauvaise décision »sûrement par manque d’amour ou de soutien.

Mon mari m’a dit aussi que dans une série « Taken », il y avait une phrase qui l’avait marqué : « Les gens qui ont peur, deviennent méchants »Car on a peur de ce qu’on ne connaît pas, de l’inconnu.

Et c’est ce qu’il m’a avoué, il avait peur de sauter le pas pour qu’on emménage ensemble et qu’ensuite on se marie.

Mais ensuite, il m’a dit que s’il avait su que ce serait si bien, il l’aurait fait depuis longtemps.

Et c’est ce que je veux faire comprendre, c’est que la peur nous empêche peut être de vivre des choses encore plus merveilleuses.

Quand on laisse l’amour gouverner notre vie, notre être et notre façon de penser ,change du tout au tout.

Des gens peuvent mourir de manque d’amour de soutien.

Mais vous en connaissez beaucoup qui sont morts par manque de peur, de colère, de négativité ?

Non car l’amour déplace des montagnes et avec l’amour rien n’est impossible.

Mais comme le monde actuel a été si longtemps gouverné par la peur, il nous faudra  un certain temps pour nous rendre compte que la peur nous limite et que l’Amour nous «  illimite »si on peut dire.

Je ne me considère pas spécialement comme quelqu’un de spirituel ou en conversation avec Dieu, j’ai juste l’impression de laisser parler mon cœur.

J’ai adoré la phrase qui dit que les personnes avec qui tu as le plus difficiles sont celles qui t’apprennent le plus sur toi.

Car ils te mettent au défi d’être réellement qui tu es et pas ce qu’on pense que tu es.

Ces gens-là t’aident à te surpasser car tu donnes le meilleur de toi-même pour leur prouver qu’ils ont tort et que toi seul sait ce dont tu es vraiment capable.

J’envie surtout les enfants et les bébés, qui au début de leur vie, ne connaissent pas le racisme, la violence, le jugement,…

Les enfants et les bébés nous imitent, il ne tient qu’à nous de leur montrer le bon exemple à suivre.

Ils ne voudront jamais connaître le racisme, la violence sauf si ils nous voient le faire.

Comment interdire quelque chose à quelqu’un que soit un enfant ou un adulte, alors qu’ils nous voient le faire ?

C’est vraiment « fais ce que je te dis, mais surtout pas ce que je fais ».

On a besoin de se rentre compte de la responsabilité qu’on a que soit d’un enfant ou de la société.

Si on veut changer les choses, qu’est-ce qui nous en empêchent ?

La peur mais la peur de quoi, du changement mais si le changement est bénéfique.

Ne regretterions-nous pas de ne pas l’avoir fait avant ?

Les animaux et les enfants sont ceux qui regardent au-delà des apparences, ils ne voient que le bon dans chacun de nous pour eux comme on dit l’habit ne fait pas le moine, ils voient au-delà de çà.

Je pense que c’est pour çà que j’ai écrit mon texte de cette manière.

Je sais que ce n’est pas la façon dont on nous a appris, à  l’école, à rédiger un texte.

Mais je l’ai sortie tel que je le ressentais, à ce moment-là précis, sans rajouter d’artifices ou de mots compliqués.

Mon mari a eu la réaction en lisant ce texte de dire qu’il avait l’impression qu’un enfant avait écrit çà.

Et en quoi serait-ce mal ? On a tous envie de retrouver son enfant intérieur.

Celui qui n’a pas encore été civilisé, formaté qui est le plus pur et le plus naturel, et qui n’essaye pas de rentrer dans les rangs mais juste d’être lui.

(Rédigée par Julie Harzé).