Pour moi, la captivité pourrait s’appeler l’esclavage des temps modernes ou l’esclavage non d’une autre communauté mais d’une autre espèce.

Hier, je me suis enfin lancée à regarder « Blackfish» dont j’en ai entendu parler depuis quelques mois.

C’est sur l’envers du décor sur tout ce qui est parcs aquatiques.

J’avais une appréhension de ce que j’allais voir.

Mais je trouve que nous sommes tous comme çà car je pense que si on ouvrait les yeux sur ce qui se passe réellement dans ce monde au lieu de l’ignorer ou au mieux de fermer les yeux en faisant semblant de ne rien voir ni rien savoir.

Beaucoup de choses sur cette terre bougeraient en peu de temps.

Car nous choisissons inconsciemment de laisser ces atrocités avoir lieu.

Que ce soit ce que fait le lobby agro-alimentaire pour nous endormir afin que l’on ne se rebelle pas contre leur pratique.

Ou les cirques, corridas et parcs aquatiques, qui ont techniques honteuses pour arriver à leurs fins.

Certains d’entre eux vont chercher l’animal dans son milieu naturel et le retire de sa famille pour pouvoir nous amuser en faisant des tours ou des jeux idiots pendant qu’eux se font des tonnes d’argent sur le dos  de ces pauvres animaux.

C’était comme au temps des Romains pour endormir le peuple, il fallait « Panem et Circenses » qui veut dire littéralement « Du pain et des jeux ».

Pour pouvoir faire leurs magouilles en douce, il faut occuper les gens avec autre chose, pour qu’ils ne se posent même pas la question de savoir si c’est normal ou pas.

Et c’est pour tous les domaines confondus que çà se passe ainsi.

Pour pouvoir vous faire manger de la viande, pour pouvoir remplir leurs zoos ou leurs parcs aquatiques,…

Ces derniers vous mentent en vous disant que c’est pour le bien de l’animal que s’il ne l’avait pas enlevé de son milieu naturel, il n’aurait pas survécu.

C’est juste des phrases pour pouvoir encore plus vous endormir.

Par contre, ce qui a été fait depuis plusieurs années du côté de Virelles en Belgique est vraiment bien.

Apparemment, ce serait, depuis au moins le printemps 2007, que ce genre de centres aurait été créé, çà s’appelle les CREAVES (Centres de Revalidation des Espèces Animales Vivant à l’Etat Sauvage).

Ils sont destinés à recueillir et soigner les animaux sauvages blessés ou malades et après revalidation de l’animal, ils le remettent en liberté.

Eux, par contre, reçoivent tout mon respect, car ils aident les animaux et les relâchent dans leur milieu naturel.

Pourquoi quand on kidnappe un être humain, on crie à l’horreur, on trouve çà impensable mais par contre, quand çà arrive à une autre espèce, on trouve çà presque normal ?

C’est des animaux avec un cœur, et eux comme nous, ils ne supportent pas d’être retirés loin de leur famille.

Alors réfléchissons à çà si c’est impensable pour un être humain, pourquoi çà ne ne pourrait pas l’être aussi pour les autres espèces ?

Pourquoi les humains se prennent tellement pour des êtres supérieurs alors qu’ils se font continuellement la guerre ?

Alors que plein d’espèces différentes s’entendent ensemble.

La phrase qui dit « s’entendre comme chiens et chats » en est un exemple flagrant.

Dans la définition propre de cette phrase, çà veut dire «  ne pas s’entendre du tout, ne pas savoir se sentir ».

Vous avez déjà vu les milliers de vidéos qui circulent sur internet où les chats et les chiens jouent ensemble, se nettoyent mutuellement, se font des câlins et dorment même ensemble.

A ce moment-là, i je dirais que j’aimerais que le monde s’entende comme chiens et chats.

Je pense vraiment qu’il devrait revoir la définition de cette phrase.

Aussi, celà choque énormément de gens, quand les personnes aiment profondément leurs animaux et les considèrent comme leurs bébés ou leurs enfants.

L’animal que vous avez pris, vient souvent d’un élevage donc vous avez retiré un bébé à sa maman donc oui, vous avez pris sa place de mère.

Donc, je trouve çà normal quand on dit que l’on est sa maman car c’est ce qu’on a fait, on a pris la place de celle-ci.

Donc, pour ceux qui disent qu’ils sont leurs maîtres ou maîtresses, je n’aime pas ce terme.

Ce ne sont ni nos esclaves, ni nos élèves.

Encore un complexe de supériorité de notre part.

Comme un enfant à qui on éduque les bonnes choses en tant que parents, on en fait de même avec nos animaux.

On n’entend jamais dire que nous sommes les maîtres de nos enfants, non juste les parents.

Je terminerais avec cette magnifique phrase d’Edward Gibbon « Tout homme reçoit 2 éducations : l’une qui lui est donnée par les autres, et l’autre, beaucoup plus importante, qu’il se donne à lui-même ».

 

 

 

(Rédigée par Julie Harzé).