Ça doit faire sourire plus d’un en voyant le titre que j’ai choisi pour cet article.
Mais je trouvais le terme bien choisi, car pour moi, c’est vraiment cela.
Ça devient presque vital pour la personne dite « sauveuse » de sauver tout le monde.
Le problème c’est que parfois on veut tellement bien faire, qu’on en devient maladroit dans notre façon de faire.
Ça part d’un bon sentiment, je trouve cela noble de vouloir sauver le monde mais il faut d’abord se sauver soi-même.
Car à force de vouloir s’occuper des autres, on s’oublie soi-même, on essaye tellement de vouloir trouver une solution à leurs problèmes que l’on s’épuise et même parfois, ils ne nous ont même pas demandé notre aide.
Donc, on s’épuise inutilement.
Je pense aussi que le fait de vouloir sauver tout le monde, c’est parce que nous n’avons pas une bonne opinion de nous-mêmes.
Comme souvent le regard des autres ont parfois plus d’importance que notre propre regard, on fait tout pour se faire aimer et être reconnu des autres.
On se considère de moindre importance, et on privilégie les autres parfois à notre détriment.
Que ce soit le sauveur ou le « a sauvé » si on peut appeler cela comme ça, les limites de notre bien-être, à chacun, ne sont plus vraiment bien définies et délimitées.
On a l’impression que si on laisse tomber, ils n’auront aucune chance sans nous.
Mais je pense que c’est là où on a tout faux, car les personnes ont plus de forces qu’on imagine et chacun a le droit de vivre sa vie comme il l’entend sans que quelqu’un essaye de le pousser sur une autre voie.
Chacun va à son rythme.
Et je pense que chacun est son propre sauveur, à partir du moment où il se rend compte que tout ce qu’il a besoin se trouve à l’intérieur de lui.
Il faut apprendre à s’aimer, à s’écouter et à devenir son meilleur ami et non son ennemi.
Mon nouvel article:le syndrome du sauveur
Posté par Blog de Ju sur lundi 9 novembre 2015
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